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Entretien avec Alexandre Pasche avant LS – Chiasso

A quelques heures d’un match qui pourrait être synonyme de promotion en Super League, Alexandre Pasche nous livre ses impressions et partage avec nous ses souvenirs. En effet, lors de la saison 2010-11 du LS, couronnée par une promotion, il faisait déjà partie du contingent lausannois.

Alexandre, quels souvenirs gardez-vous de la promotion 2011 ?
C’était une période exceptionnelle; on revenait de nulle part. A sept matchs de la fin, on n’y croyait plus trop et on commençait à jouer plus relâchés. Les victoires se sont ensuite enchainées, ceux de devant se sont écroulés et au final on parvient à les dépasser sur les deux dernières journées. Les les premiers instants magiques que j’ai vécu dans ma carrière, ce sont des instants rares et j’espère avoir le privilège de les revivre.

Comment est-ce que vous prépariez à l’époque ce match décisif contre Bienne et celui de demain contre Chiasso ?
On dit tout le temps qu’il faut rester calme et aborder ce match comme un autre mais il clair qu’il est difficile de ne pas se faire des films et d’imaginer ce qui se passerait en cas de victoire. Il y a forcement un petit stress supplémentaire mais à l’époque, on savait qu’on pouvait faire la différence à n’importe quel moment du match et cette saison on a aussi ce sentiment-là. Malgré les évènements de matchs en notre défaveur, on a toujours su rebondir et accrocher des scores inespérés. Donc malgré ce petit stress, on est confiants et sereins.

En début de saison, est-ce que vous vous seriez imaginés à cette place-là en mai ?
Personnellement, je suis revenu à Lausanne parce que j’y croyais, parce que j’ai senti qu’il y avait quelque chose de très bien qui s’installait à Lausanne. Le recrutement était intelligent et que quelque chose pour prendre ! Tout le monde au fond de soi espérait que cela se passe comme ça. On en a très peu parlé. Les victoires venaient naturellement et on les fêtait à chaque fois comme un titre, et petit à petit on s’est dit « Pourquoi pas nous ? ».

Est-ce qu’une pression supplémentaire est arrivée au fil de la saison et des victoires ?
Pour nous, non. Mais il est clair que les autres équipes nous voyaient différemment: elles ont un peu plus fermé le jeu et c’était plus compliqué pour nous.

Qu’est-ce qui fait la force de groupe cette saison ?
Je vais peut-être répondre comme tous les autres mais je pense qu’un super amalgame a été trouvé. Il faut donner du mérite au staff qui a su trouver cet équilibre-là et d’avoir su intégrer les jeunes formés au LS. Dès le début on a su créer un esprit ; chaque matin, on était content de se retrouver au vestiaire !

Quels sont les mots d’ordre pour la rencontre décisive de demain ?
On ne va pas déroger à ce qu’on a fait tout au long de la saison. On va essayer de jouer et de prendre le dessus sur l’adversaire. Le jeu ne fera pas tout, il faudra y mettre du cœur. Il n’y a pas de raison que cela se passe mal. On est trop près du but pour ne pas mettre tout ce que l’on a sur le terrain !

Texte: Patrick Margueron
Photos: Pascal Muller